Les compétences de lecteur à construire :

 

 

 

Etre capable de :

 

ü      Mémoriser, raconter ce qui vient d’être lu.

ü      Imaginer ce qui pourrait suivre.

ü      Parler de ses lectures.

ü      Inférer  et relier des informations : savoir mettre en relation des informations explicites du texte pour construire une ou plusieurs propositions considérées comme vraies mais qui n’étaient qu’implicites dans le texte. Faire le lien entre un indice et un événement, une cause et ses effets, un trait de caractère et un propos tenu, tout ceci conduisant à l’interprétation.

ü      Négocier le sens avec le groupe : les échanges scolaires autour de la littérature de fiction apprennent aux élèves que la signification d’une lecture est une construction collective, née de l’affirmation des uns et des contradictions des autres qu’il faut prendre en compte.

ü      Formuler des attentes de lecture : elles sont programmées par des connaissances sur les textes : le fonctionnement éditorial, l’acte d’écriture avec le concept d’auteur et les les différentes formes de transtextualité (un texte s’inscrit toujours dans d’autres textes), les caractéristiques des genres littéraires (policier, fantastique, science-fiction, théâtre, journal intime…), les techniques narratives.

ü      Résumer/ expanser : on croit souvent qu’on simplifie le texte en le faisant résumer, or cette activité ne fait que renforcer la zone d’implicite. Simplifier, ne consisterait-il pas, au contraire à expanser le texte pour en lever toutes les ambiguïtés ? La clarté naît peut-être de l’interprétation…

 

Ces compétences se construiront en lisant beaucoup et de façon variée. Les livres proposés seront à choisir en fonction des compétences que l’on veut travailler :

 

ü      Des livres qui résistent permettront un travail d’interprétation

ü      Des livres qui jouent avec les livres (citations, parodies, références à d’autres livres) permettront de formuler des attentes de lecture, de construire des références culturelles.

ü      Des livres qui jouent avec le lecteur (avec des fausses-pistes, des indices) permettront de travailler la mise en relation et l’inférence.

ü      Des livres qui favorisent la mémorisation. Une culutre littéraire suppose une mémoire des textes, de leur langue. La mise en réseau des textes permet ce travail de mémorisation, socle de la culture littéraire.