Le genre policier :
La
focalisation narrative se fait sur le crime
et se structure autour de six éléments : crime, victime, enquête,
coupable, mobile mode opératoire ; le tout inscrit dans un septième
élément qui est un univers social. Ces six éléments peuvent prendre plus ou
moins de place, au premier ou au second plan : dans le roman noir ,
par exemple, l’aspect social passe au premier plan.
Voir
sur ce point, « Activités de lecture à partir de la littérature
policière » de C.Poslaniec et C Houyel (Hachette).
Le genre
science-fiction :
Selon
Christian Grenier, trois critères sont remarquables :
-
le
décalage avec le réel ( ce qui évite au lecteur toute
dérive vers le fantastique )
-
une
logique et une rigueur dans l’enchaînement des faits
-
un
style « réaliste », qui distingue la S.F du merveilleux, du féerique,
ou du conte.
Le genre
fantastique :
Il
fait sans cesse balancer le lecteur entre l’interprétation rationnelle et
l’approche irrationnelle ; la fin
du texte ne résout pas l’énigme, et laisse le doute dans l’esprit du lecteur.
Des
sous-genres du fantastique peuvent être l’épouvante, le « gore »…
Le genre aventure :
La
primauté est donnée à la vraisemblance,
autour d’une succession d’évènements enchaînés.
Le genre historique :
Une
société passée réelle accueille des personnages fictifs et les fait évoluer au rythme de l’Histoire ; l’exactitude des
détails nécessite pour l’auteur, un long travail de recherche documentaire.
Le genre société :
Les
aventures quotidiennes d’un héros inscrit dans une société définie.
Le genre
psychologique :
L’aventure
est centrée sur les péripéties
psychologiques des personnages.
Le genre sentimental :
C’est
une aventure focalisée sur les relations amoureuses des personnages.